mardi 6 mars 2018

Découvrir un auteur : XAVIER-LAURENT PETIT

LA ROUTE DU NORD, 2008

de Xavier-Laurent Petit

Pour aller plus loin…

Le thème de l’écoute chez Xavier-Laurent Petit

p. 29 « Galshan jeta un coup d’œil vers son grand-père. Comment faisait-il pour être si sûr de ce qu’il ne pouvait même plus voir ? Elle avait parfois l’impression que, depuis qu’il était aveugle, il voyait encore mieux qu’elle, comme si les choses n’existaient pas seulement au-dehors, mais aussi en lui. »

Suffit-il de voir pour regarder ? Parfois nous sommes tellement agités que notre vision de la réalité peut s'en trouver altérée. Comment est-il possible que le grand-père de Galshan qui est en train de devenir aveugle à cause de son grand âge soit capable de mieux voir et de mieux appréhender la réalité que sa petite fille sinon parce que le grand-père sait être calme et à l'écoute de la réalité intérieure et extérieure ? C'est cette réceptivité qui permet à la réalité extérieure de faire écho en lui. Galshan est surprise... pour voir il ne suffit pas de regarder ni  d'avoir de bons yeux, il faut être réceptive, c'est-à-dire à l'écoute...

p. 42-43 « Il était aveugle mais pas sourd. Et malgré le vent qui soufflait en direction opposée, l’homme et le chien avaient tous deux entendu la même chose… Un imperceptible bourdonnement… Un bruit si ténu que n’importe qui l’aurait sans doute confondu avec le souffle du vent.
Le vieux alluma sa cigarette tandis que le ronronnement se rapprochait de façon insensible. Sous sa paume, il sentait toute l’excitation de son chien. Derrière eux Galshan s’occupait toujours de Tête-Noire. Elle n’avait rien entendu.
Voilà ce qu’il n’avait jamais réussi à lui apprendre. Écouter. Écouter les bruits qui venaient de l’horizon, être attentif aux moindres murmures, déchiffrer chaque bruissement…
Mais pour cela, sans doute fallait-il être né ici, où le silence est le maître, et non pas dans cette ville pleine de vacarme où vivait habituellement sa petite-fille. »

Comment faire pour retrouver cette capacité à écouter ? Dans le vacarme de la vie moderne, on ne s'entend plus soi-même. Comment dans ce cas être en mesure de communiquer avec les autres si on n'est plus capable de s'entendre ? Or dans la nature chaque murmure a une signification. C'est un langage qu'il faut apprendre à connaître et à percevoir pour survivre. Le silence aussi est un langage qu'il faut savoir écouter. Et c'est dans ce silence que peuvent se révéler autant de bruissements comme autant de signes importants pouvant signaler un danger mais aussi que tout est vivant.


Expression personnelle

Pourquoi il est important d’être à l’écoute des autres, de la nature et de soi-même ?


Activité…
partir à la découverte d'un animal sauvage

Je réalise une tâche complexe


Je suis journaliste et photographe. Comme Sofia Harrison je suis obligé(e) d’écrire un article pour une maison de presse à partir d’une expédition que je vais réaliser en terre sauvage.
À partir du magazine Terre Sauvage présent au CDI partez à la découverte d’un animal sauvage vivant en terres inconnues au fil des pages du périodique.

Écrivez à votre tour ce voyage sous la forme d’un article avec une illustration : description du paysage et rencontre avec l’animal. Utilisez les cinq sens pour rendre vivante votre description (couleurs, sons, odeurs, goût, touché). Exprimez également vos ressentis intérieurs en contact avec cette Nature.


Pour vous aider : 


TERRE SAUVAGE n° 349 FÉVRIER 2018

MONGOLIE
LES DERNIERS CARAVANIERS 
DE L'ALTAï







LE COL DES MILLE LARMES, 2004

de Xavier-Laurent Petit







Le col des mille Larmes de Xavier-Laurent Petit est un roman surprenant.
Il nous parle d’un père de famille qui est chauffeur routier et qui impatient de rejoindre sa famille fait le choix d’emprunter une route sinueuse et dangereuse au lieu de s’engager sur une autre plus longue mais aussi plus sûre.
Or sur le trajet avant de prendre la mauvaise décision Ryham le père de Galshan a des intuitions, des signes qui se présentent à lui mais qu’il n’écoutera pas jusqu’au moment où se sera trop tard et qu’il fera l’accident.

Pour Baytar le père de Ryham et donc le grand-père de Galshan, c’est tout différent. S’il est en train de devenir aveugle avec l’âge il a appris à percevoir ce que les autres ne perçoivent pas. Et là aussi, c’est une question de survie. C’est grâce à la finesse de son ouïe qu’il peut voir plus loin que ses yeux et prédire les événements. C’est son père qui lui avait appris à écouter le moindre murmure dans la nature.
La nature apparaît dans le roman comme dure et inhospitalière, pleine de dangers, à celui qui ne la connaît pas. Mais c’est grâce à son intuition et à ses rêves que Galshan va garder espoir car malgré que tout s’oppose à ce que son père ait pu survivre à un tel accident, elle sait intérieurement qu’il est encore en vie.
La vie moderne avec son vacarme ne nous permet plus d’accéder à cette connaissance intérieure qui nous empêcherait de détruire la nature et de produire tous ces bouleversements écologiques.

Le véritable danger ne vient donc pas de la nature qui est source de vie mais de l’homme qui ne sais plus l’écouter…




LE FILS DE L'URSARI, 2016


de Xavier-Laurent Petit





Le fils de l’Ursari est un roman initiatique qui raconte comment un jeune immigré en France, Ciprian,  issu d’une famille d’un monteur d’ours, un « Ursari » va petit à petit découvrir le jeu des échecs au quartier du Luxembourg pour finalement devenir à son tour un as dans ce domaine. C’est quand il va devoir participer pour la première fois à un tournois que son père va lui donner à son tour le couteau de l’Ursari qu’ils se transmettent de génération en génération dans sa famille mais cette fois-ci non pour combattre un ennemi physique comme un ours mais pour affronter l’épreuve de la compétition.


RÉVISER LE BREVET  GRACE A INTERNET QUIZ https://www.letudiant.fr/quiz/brevet.html https://www.brevetdescolleges.fr/qu...